Nous voilà à Québec et c'est avec plaisir que je retrouve 7 ans plus tard cette belle ville sans aucun doute la plus belle d'Amérique du Nord.
C'est avec 20° de moins que lors de notre arrivée à Boston une semaine plus tôt que je parcoures la vieille ville. D'abord un tour sur les planches au pied du Chateau Frontenac - imposant symbole de la ville dominant la rive nord du fleuve St Laurent.
Malgré le vent et les averses, les amuseurs sont bien là entourés d'une foule de spectateurs conquis et contents. Ca me rappelle ma première découverte de la ville lors du festival d'été en juillet 2000, des jongleurs, des musiciens, des acrobates, des bonimenteurs... dans une ambiance rieuse et détendue. Un vrai goût d'été dans une ville qui ne cesse de s'embellir...
Cafés et restaurants avec terrasses, jolies boutiques, calèches, fortifications, maisons colorées.
lundi 2 juillet 2007
Shelburne
Un beau musée en plein air. Grande demeure, bâtiments agricoles, gare,"General Store" avec multiples rayonnages et petit bureau de poste inclus, pharmacie, meeting house, prison, pont couvert, smokehouse...
Un vrai régal pour les yeux avec des objets d'époque agencés avec bon goût. Un vrai trésor pour évoquer un passé récent, un style de vie, la colonisation de la Nouvelle Angleterre...
Il y a aussi dans la grande demeure une exposition de quelques toiles des impressionnistes français Degat, Manet et Monnet mises en scène dans les différentes pièces de telle façon qu'on peut les approcher de près et tellement bien les voir. Ce style de peinture tout en suggestion est vraiment délicieux.
J'aimerai bien qu'il y ait davantage de musée de ce type qui évoque si bien la vie des gens, des petites gens. Il est plus facile de s'identifier aux personnes dont on évoque le passé que lorsqu'on visite des châteaux, des palais.
vendredi 29 juin 2007
Shakers
Après une petite découverte de la côte du Maine, Portland et Casco Bay - un endroit idéal pour savourer un Clam Chowder (soupe de palourdes) et un homard nous conduisons notre groupe vers les White Mountains du New Hampshire à travers des paysages boisés ponctués de marais et de lacs.
Une halte au village Shakers de Canterbury me permet de mieux appréhender une nouvelle fois l'histoire des religions aux Etats-Unis. La colonisation de cette partie du monde par les européens a vraiment permis à une petit partie d'entre eux d'échapper aux rigueurs, aux persécussions et d'expérimenter des nouvelles pratiques religieuses, des formes de vie communautaire originales...
Pacifisme, collectivisme, désintéressement, célibat, chasteté... autant de principes généreux et rigoristes des Shakers qui font balance et qu'on ne peut rejeter tous en bloc. Ce village-musée à Canterbury montre combien ces femmes et ces hommes - Sisters and Brothers - ont été ingénieux. La visite que nous faisons de la laverie avec sa première machine à laver, son essoreuse, sa presse à repasser est là pour témoigner de la créativité technique des Shakers.
Le mode de prière avec chants et de danses donne une image joyeuse et collective de la pratique religieuse (influence des Camisards cévenols) mais le célibat et le renoncement aux plaisirs charnels de la vie l'atténuent par ailleurs. C'est un peu toujours comme ça, je trouve quand on regarde les principes et les pratiques des différentes religions et tout particulièrement aux Etats-Unis.
Etats-Unis terre de liberté de culte, d'expérimentation sociale... Un univers géographique aux dimensions "infinies", un métissage universel (même si la domination anglo-saxonne reste aujourd'hui encore majeure). Pays de contrastes, de paradoxes... c'est complexe, déroutant, irritant parfois... toujours riche d'enseignements pour regarder avec des yeux différents notre vieille europe, ses valeurs, son mode de vie...
Une halte au village Shakers de Canterbury me permet de mieux appréhender une nouvelle fois l'histoire des religions aux Etats-Unis. La colonisation de cette partie du monde par les européens a vraiment permis à une petit partie d'entre eux d'échapper aux rigueurs, aux persécussions et d'expérimenter des nouvelles pratiques religieuses, des formes de vie communautaire originales...
Pacifisme, collectivisme, désintéressement, célibat, chasteté... autant de principes généreux et rigoristes des Shakers qui font balance et qu'on ne peut rejeter tous en bloc. Ce village-musée à Canterbury montre combien ces femmes et ces hommes - Sisters and Brothers - ont été ingénieux. La visite que nous faisons de la laverie avec sa première machine à laver, son essoreuse, sa presse à repasser est là pour témoigner de la créativité technique des Shakers.
Le mode de prière avec chants et de danses donne une image joyeuse et collective de la pratique religieuse (influence des Camisards cévenols) mais le célibat et le renoncement aux plaisirs charnels de la vie l'atténuent par ailleurs. C'est un peu toujours comme ça, je trouve quand on regarde les principes et les pratiques des différentes religions et tout particulièrement aux Etats-Unis.
Etats-Unis terre de liberté de culte, d'expérimentation sociale... Un univers géographique aux dimensions "infinies", un métissage universel (même si la domination anglo-saxonne reste aujourd'hui encore majeure). Pays de contrastes, de paradoxes... c'est complexe, déroutant, irritant parfois... toujours riche d'enseignements pour regarder avec des yeux différents notre vieille europe, ses valeurs, son mode de vie...
jeudi 28 juin 2007
Portsmouth and more
Après Lowell et l'histoire de l'industrie textile américaine. Jack Kerouac et l'exposition présentant le manuscrit original de "On The Road", nous avons quitté le Massachussets pour entrer dans l'état du New Hampshire et suivre son étroite façade atlantique.
Pendant que les clientes faisaient un arrêt quilt shop au magasin "Fabric Company", j'ai fait quelques photos de cette jolie ville de Portsmouth qui mêle maisons et immeubles de briques (tout comme à Lowell) et des maisons en bois peint de style New England avec pour certaines d'entre elles la fameuse "Vidow Tower".
Beaucoup de jolies boutiques, de galeries d'art dans cette ville côtière au tourisme chic. Tout comme d'ailleurs la plupart des stations balnéaires de la côte du Maine.
Pendant que les clientes faisaient un arrêt quilt shop au magasin "Fabric Company", j'ai fait quelques photos de cette jolie ville de Portsmouth qui mêle maisons et immeubles de briques (tout comme à Lowell) et des maisons en bois peint de style New England avec pour certaines d'entre elles la fameuse "Vidow Tower".
Beaucoup de jolies boutiques, de galeries d'art dans cette ville côtière au tourisme chic. Tout comme d'ailleurs la plupart des stations balnéaires de la côte du Maine.
mercredi 27 juin 2007
Lowell
Ce matin, nous quittons Boston sous un soleil radieux et chaud. Après un peu de 40' de trajet avec notre bus nous atteignons Lowell au nord du Massachussets. Ville berceau de l'industrie textile américaine devenue aujourd'hui ville-musée.Un National Historical Park présente dans d'anciens bâtiments de filatures des expositions, des projections audio-visuelles et un atelier de machines consacré au passé industriel de la ville.
Lowell est le lieu de naissance de l'écrivain américain Jack Kerouac, figure emblématique de la "Beat Generation". Ses parents étaient d'origine franco-canadienne (comme de nombreux habitants de la ville, qui, dès le milieu du 19ème siècle, avaient fui la "Belle Province" pour trouver de l'embauche dans les filatures). Comme bien des enfants de ces familles de Lowell, le petit Jean-Louis Kerouac (il n'adoptera le prénom de Jack que lors de sa vie d'adulte) ne parlera que le français jusqu'à l'âge de 7 ans.
Une exposition à Boot Cotton Mils Museum offre à la vue du public le manuscrit original du roman "On The Road" qui a la particularité d'être dactylographié sur des feuilles de papier japonais à calligraphie collées les unes aux autres avec des bandes de scotch. C'est en écrivant d'une manière spontanée, instinctive même que Kerouac invinta un style d'écriture nouveau "l'Ecriture Automatique". Amateur de jazz bebop, Kerouac s'est inspiré de ce style musical basé sur les chorus instrumentaux pour inventer sa façon d''écrire.
C'est inattendu et émouvant de visiter cette expo alors que mon groupe de clientes lui visite le "New England Quilt Museum" et les jolies boutiques de la ville.
Lowell est le lieu de naissance de l'écrivain américain Jack Kerouac, figure emblématique de la "Beat Generation". Ses parents étaient d'origine franco-canadienne (comme de nombreux habitants de la ville, qui, dès le milieu du 19ème siècle, avaient fui la "Belle Province" pour trouver de l'embauche dans les filatures). Comme bien des enfants de ces familles de Lowell, le petit Jean-Louis Kerouac (il n'adoptera le prénom de Jack que lors de sa vie d'adulte) ne parlera que le français jusqu'à l'âge de 7 ans.
Une exposition à Boot Cotton Mils Museum offre à la vue du public le manuscrit original du roman "On The Road" qui a la particularité d'être dactylographié sur des feuilles de papier japonais à calligraphie collées les unes aux autres avec des bandes de scotch. C'est en écrivant d'une manière spontanée, instinctive même que Kerouac invinta un style d'écriture nouveau "l'Ecriture Automatique". Amateur de jazz bebop, Kerouac s'est inspiré de ce style musical basé sur les chorus instrumentaux pour inventer sa façon d''écrire.
C'est inattendu et émouvant de visiter cette expo alors que mon groupe de clientes lui visite le "New England Quilt Museum" et les jolies boutiques de la ville.
mardi 26 juin 2007
Boston
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